18 juillet 2025
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Mesures innovantes du haut conseil de stabilité financière pour revitaliser le crédit immobilier

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Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), présidé par Bruno Le Maire, a répondu aux défis actuels du marché du crédit immobilier. Notamment, en dévoilant trois ajustements techniques. Face à une production de crédits immobiliers en baisse, ces mesures visent à stimuler l’octroi de prêts. En outre, l’entrée en vigueur de cet ajustement se fera dans les prochains jours.

Les trois ajustements techniques clés sur le crédit immobilier


Le HCSF a décidé d’apporter des changements significatifs aux normes existantes. Désormais, si les travaux de rénovation représentent 10% du montant total de l’opération, il sera possible d’emprunter sur une période maximale de 27 ans. Les intérêts des prêts relais ne seront plus pris en compte dans le taux d’effort. De plus, en cas de dépassement de la marge de flexibilité de 20%, les crédits resteront octroyés sur un trimestre. En outre, les banques auront la possibilité de se rattraper au cours des deux trimestres suivants.

Voir aussi: Analyse de la crise immobilière en France: chute des ventes et baisse des prix

Le HCSF a pris des décisions cruciales en matière d’ajustements techniques, visant à assouplir les contraintes actuelles et à favoriser l’accès au crédit immobilier. Ces trois changements stratégiques sont conçus pour répondre aux défis spécifiques du marché actuel.

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1. Durée maximale de l’emprunt et travaux de rénovation

La première modification majeure concerne la durée maximale de l’emprunt. Désormais, si des travaux de rénovation représentent 10% du montant total de l’opération, les emprunteurs auront la possibilité d’étendre la période de remboursement à 27 ans au lieu des 25 ans traditionnels. Cette mesure vise à encourager les investissements dans des biens nécessitant des rénovations substantielles, offrant ainsi une souplesse accrue aux emprunteurs.

2. Non-comptabilisation des intérêts des prêts relais dans le taux d’effort

La deuxième ajustement notable concerne les prêts relais. Les intérêts associés à ces prêts ne seront plus pris en compte dans le calcul du taux d’effort de l’emprunteur. Cette mesure allège la charge financière apparente des emprunteurs, permettant une meilleure évaluation de leur capacité à rembourser leur prêt, surtout dans les situations temporaires où un prêt relais est impliqué.

3. Marge de flexibilité et possibilité de « rattrapage » pour les banques

La troisième modification concerne la marge de flexibilité des banques. En cas de dépassement de leur marge de flexibilité de 20% des crédits octroyés sur un trimestre, les banques auront dorénavant la possibilité de « se rattraper » au cours des deux trimestres suivants. Cette mesure vise à accorder une certaine souplesse opérationnelle aux institutions financières tout en les incitant à maintenir des niveaux de prêts stables au fil du temps.

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Réactions et réserve du HCSF concernant le crédit immobilier.

Alors que ces ajustements sont censés faciliter l’octroi de crédits, les réactions du secteur sont mitigées. Certains professionnels estiment que les mesures restent insuffisantes pour véritablement dynamiser le marché immobilier. Par ailleurs, le HCSF soutient la mise en place d’un dispositif offrant un réexamen aux ménages solvables dont la demande de crédit immobilier aurait été refusée.

Perspectives et déceptions des acteurs du marché


Malgré l’espoir que ces ajustements offrent aux futurs emprunteurs, les réactions des acteurs du marché sont mitigées. Certains estiment que les mesures ne vont pas assez loin pour résoudre les défis structurels, tandis que d’autres reconnaissent une prise de conscience tardive des difficultés du marché. Le débat persiste quant à la capacité réelle de ces ajustements à relancer le marché des crédits immobiliers.

Un signal positif, mais des doutes persistants

Bien que ces mesures du HCSF représentent un signal positif, la question demeure quant à leur capacité réelle à dynamiser le marché du crédit immobilier. Les professionnels expriment des doutes sur l’efficacité des ajustements. En outre ils soulignent la nécessité de mesures plus substantielles pour réellement relancer le secteur.

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