18 juillet 2025
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Comportement du marché immobilier en Belgique.

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Le nouveau baromètre du marché immobilier, présenté par la fédération des notaires en Belgique indique une baisse substantielle. En effet, moins de 2 % de maisons et d’appartements se vendent en Belgique par rapport à la même période l’an dernier.

D’autre part, les États membres de l’Union européenne calculent l’indice des prix de l’immobilier selon une méthodologie harmonisée. Celle-ci permet de comparer l’évolution des prix des logements entre les différents pays européens. Cet indice suit l’évolution des prix des biens résidentiels neufs ou anciens acquis par les ménages, quelle que soit leur destination (location ou auto-occupation).

L’indice des prix mesure l’évolution du marché de l’immobilier également pour la Belgique.

L’indice mesure donc l’évolution pure des prix sans l’intervention de changements qualitatifs. Si la taille du bien vendu augmente, on observe une augmentation du prix moyen du bien vendu, ce qui ne signifie pas nécessairement que l’indice des prix de l’immobilier a augmenté.

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Cet indice ne mesure donc pas l’évolution du prix de vente moyen des biens immobiliers.

Ce calcul se base sur les données de ventes immobilières de l’Administration Générale de la Documentation du Patrimoine du SPF Finances. Les résultats des derniers trimestres sont préliminaires et pourraient être révisés au cours du prochain trimestre lorsque des données supplémentaires seront disponibles.

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L’indice des prix de l’immobilier peut être divisé en deux éléments : les logements neufs et les logements existants.

Au premier trimestre 2022, le taux d’inflation annuel pour les logements neufs représentait 5,1 % et 6,7 % pour les logements existants. Le poids de ces deux postes dans l’indice général se trouve respectivement entre 23,9% et 76,1% pour l’année 2022.

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Comparaison entre le marché immobilier en Belgique et les pays voisins.

Il faut dire qu’Eurostat ne publiera l’indice des prix de l’immobilier des pays voisins du premier trimestre 2022 que le 08 juillet 2022. Donc, le quatrième trimestre 2021 reste le plus récent avec lequel comparer. Taux de l’inflation entre les différents pays:

  • Belgique: l’inflation atteignait 6,0% au quatrième trimestre 2021 contre 8,2% au troisième trimestre 2021.
  • Pays-Bas: 18,7% au quatrième trimestre 2021 contre 16,8% au troisième trimestre 2021.
  • France: 7,0 %, une légère baisse par rapport à 7,1 % au troisième trimestre 2021.
  • Allemagne: 12,2 % au quatrième trimestre 2021, une légère augmentation par rapport aux 12,0 % du trimestre précédent.

Globalement, l’inflation de la zone euro passe de 9,3 % à 10,0 %.

L’ING prédit un ralentissement des prix de l’immobilier en Belgique pour 2022/2023.


Les prix de l’immobilier en Belgique continueront d’augmenter, mais à un rythme plus lent que l’inflation. Pronostique du département recherche d’ING Belgique. Pour cette année, la banque s’attend à une augmentation de 5%. Et pour 2023, une augmentation de 1%. Une enquête d’ING montre également que seulement 14% des personnes interrogées pensent que le logement reste encore abordable pour tous les Belges.

Selon les chiffres de l’office statistique belge Statbel basés sur les actes, les prix de l’immobilier ont augmenté de 7,8% au cours du premier trimestre. Cependant, l’activité sur le marché immobilier semble se refroidir quelque peu ces derniers temps.

Alors que le nombre de transactions en janvier affichait 8,9 % de plus que celui de l’année dernière, le nombre de transactions en juin a chuté de 21,7 %.

En conséquence, les prix des logements en Flandre ont chuté de 0,8 % au cours du dernier trimestre. Le nombre de recherches pour les trois plus grands sites d’annonces immobilières (Immoweb, Immovlan et Zimmo) au cours des cinq premiers mois de l’année a également chuté de 15 % par rapport à 2021.

ING s’attend à ce que les prix continuent d’augmenter en 2022 (+5%) et 2023 (+1%). Bien qu’à un rythme plus lent que l’inflation, entraînant une décroissance des prix réels.

L’économiste Wouter Thierie explique :

Bien que le nombre de transactions semble ralentir, la demande de biens immobiliers reste élevée. Le nombre de ménages va continuer à croître dans les années à venir. De plus, le revenu disponible réel résiste bien grâce à la forte croissance de l’emploi et à l’indexation automatique des salaires, qui soutiendront la croissance des prix des logements. D’un autre côté, la hausse des taux d’intérêt, depuis le début de cette année, rend les prêts hypothécaires plus chers.

De plus, la guerre en cours en Ukraine et la forte inflation créent de l’incertitude. Offrant aux acheteurs de maisons de retarder leur décision d’achat.

L’achat d’un bien immobilier est-il un bon investissement maintenant que les prix stagnent ?

En fait, les expert soulignent les risques et les opportunités du marché du logement.

Forcement, si les prix des maisons stagnent ou baissent légèrement, et il y a moins de ventes. Est-ce l’éclatement tant annoncé de la bulle immobilière ?

La ruée vers l’achat est terminée, mais cela ne veut pas dire que l’immobilier est fini », conclut l’expert immobilier Patrick Luysterman. « Ce refroidissement pourrait devenir une opportunité pour les investisseurs et les personnes qui souhaitent acquérir une maison. »

Résumé du sondage effectué par l’ING du marché immobilier en Belgique.

  • Deux personnes sur trois interrogées pensent que les prix des logements dans leur propre commune sont surévalués.
  • Seuls 6 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête d’ING pensent que les prix de l’immobilier vont baisser au cours des 12 prochains mois.
  • Près d’un tiers s’attendent même à une forte augmentation.
  • Deux sur trois pensent que les prix actuels des maisons dans leur commune sont surévalués.
  • Que des prix fous étaient payés et que tôt ou tard cela ferait s’effondrer le marché du logement.

Est-il temps, maintenant que les chiffres de la plateforme Notaris indiquent qu’on achète moins et que les prix des maisons semblent stagner et/ou baisser ?

Dans le contexte actuel, seulement 14 % des personnes interrogées pensent que le logement (achat ou location) est abordable pour la plupart des habitants de notre pays. De plus, les trois quarts pensent qu’il deviendra plus difficile d’acheter une maison dans les trois prochaines années. Chez les plus de 65 ans, cette part atteint même 83 %. Les jeunes sont généralement plus optimistes.

Le marché de immobilier en Belgique devrait se stabiliser.

En fait, l’hésitation des acheteurs ne devrait pas surprendre. Car les prix des maisons restent très élevés. Une maison en Belgique coûte en moyenne environ 314.700 euros au cours des six premiers mois de 2022. Cependant, en Flandre il faut compter environ 341.600 euros en moyenne. C’est environ 6% de plus que l’an dernier en Flandre et en Belgique dans son ensemble.

Quiconque a acheté une maison ou un appartement en 2022 avait en moyenne 39 ans. Près de 30 % des acheteurs avaient 30 ans ou moins. En 2021, ce n’était «que» 28%.

Les jeunes acheteurs ont été remarquablement actifs sur le marché ces derniers mois. Les jeunes sautent désormais rapidement sur le bateau pour éviter de nouvelles hausses: déclare Van Opstal. « Beaucoup s’attendent à une nouvelle hausse des taux d’intérêt.

Si les taux d’intérêt continuent d’augmenter, il deviendra de plus en plus difficile pour les jeunes de contracter un emprunt et d’acheter un bien immobilier. Même si, selon lui, le refroidissement du marché a aussi un avantage pour les jeunes. « De cette façon, les jeunes peuvent acheter un bien immobilier de manière plus confortable. »

Source: Sporza.be, Statbel et ING.

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