Crédit immobilier : ce qui nous attend en 2022

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Le marché de l’immobilier intéresse de plus en plus de personnes. En effet, l’immobilier reste le placement préféré des Français, et ce n’est pas un hasard ! Il s’agit du seul secteur non mpacté par la crise sanitaire liée au Covid. Mais y a-t-il des changements concernant le crédit immobilier ?

Le crédit immobilier permet de financer l’achat d’un bien dans le but d’y habiter ou le mettre en location. Bien évidemment, cet emprunt est soumis à différentes conditions. Est-ce que ces conditions changeront en 2022 ? Qu’est-ce qui nous attend réellement ?

Prolongation de la durée d’emprunt du crédit immobilier.

La durée maximale de l’emprunt était de 25 ans. En 2022, celle-ci fera l’objet d’une exception. En effet, deux années supplémentaires vont s’ajouter si le projet (dans l’ancien ou le neuf) présente des travaux conséquents.

Il n’est évidemment pas possible de signer pour un crédit immobilier classique de 27 ans. Toutefois, vous pouvez vous engager pour un prêt de 25 ans auquel vous ajouterez 2 ans durant lesquels vous rembourserez que la partie des échéances mensuelles. Après ces 2 ans, vous serez obligé de rembourser votre crédit dans son intégralité.

La décision publiée dans le journal officiel, détaille avec précision les différents dossiers concernés par une prolongation de 2 ans supplémentaires. Il s’agit essentiellement des contrats de:

  • construction de maisons individuelles,
  • création d’une promotion immobilière pour les projets immobiliers neufs.

En ce qui concerne l’ancien, il s’agit de l’achat d’un bien qui nécessite des travaux coûtant 25% du montant du crédit.

Les changements sur le revenu net avant impôts.

Certaines banques continuent de réclamer un taux d’endettement de maximum 35 % après impôt. Il s’agit du net à payer en euros trouvable en bas de votre bulletin de salaire. Bien évidemment, les banques ont tous les droits d’avoir des exigences vis-à-vis des candidats à l’emprunt, surtout que jusque-là, aucune loi n’éclaire ce point.

Le HCSF a pris une décision, publiée sur le journal officiel afin de ne plus laisser de l’ambiguïté sur ce point.

Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), a été créé par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du Cet organisme français se charge de veiller à la stabilité financière en France. En outre, il sert à définir la politique macroprudentielle qu’il convient de conduire pour limiter les risques

Donc, à partir de 2022, pour les demandeurs de crédit immobilier, les 35% du taux d’endettement seront calculés avant impôts.

L’entrée en vigueur de cette mesure se fera à partir du 1er janvier 2022. A partir de cette date, toutes les banques qui ne respectent pas cette date seront lourdement sanctionnées selon le HCSF. Les établissements devront alors faire preuve de plus de vigilance quant aux conditions du prêt immobilier.

 Les cas de revenus fonciers particuliers pour le crédit immobilier.

Le HCSF précise que dans le cas de revenus fonciers venant de la location d’un bien immobilier, seul le revenu brut entrera en considération. (C’est-à-dire avant le calcul des charges et des abattements fiscaux). Les banques pourront appliquer certaines mesures afin de refléter réellement le risque locatif. Naturellement, les revenus peuvent se voir majorés notamment grâce à certains dispositifs comme Pinel.

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