Lyon devient la nouvelle capitale française

La question de savoir si Lyon ou Marseille est la deuxième ville de France pourrait enfin être solutionnée.
Des voix parmi les journalistes économistes estiment que faire de Lyon la capitale du pays pourrait “changer en mieux la politique française”, la rendant plus abordable et accessible.
Ils affirment que cette décision «stimulerait l’intégration urbaine », augmenterait la productivité et améliorerait le niveau de vie.
Les politiciens de la nouvelle génération font part de la nécessité d’éclater la bulle de l’establishment. Certains patrons sont d’accord, insistant sur le fait que les dirigeants seraient beaucoup plus proches des “électeurs ordinaires” si Lyon prenait le relais de Paris.

Les principaux soutiens de ce qui serait “une seconde révolution” affirment que la création d’un “centre politique moderne” a Lyon dans un premier temps ne contredirait pas la reconnaissance du prestige de Paris, mais serait plutôt un moyen efficace de corriger la fracture traditionnelle du pays.

Lyon comme alliée de Paris

Ils soutiennent que le pouvoir dans de nombreux pays est divisé entre plusieurs endroits – Berlin et Munich, Toronto et Montréal, Tel Aviv et Jerusalem, Barcelone et Madrid…
Cela, affirment-ils, rend le gouvernement «moins complaisant, aveugle et respectueux de soi ».

Maitre Falbert affirme que Lyon pourrait être le contrepoids parfait à Paris, capable d’attirer le personnel du gouvernement, les médias, les groupes de réflexion, les investisseurs et les chefs d’entreprise.

Il affirme : «Lyon a clairement l’avantage. Sa position de deuxième ville de facto de France est bien établie.

«Son infrastructure est meilleure que celle de Marseille, elle a plus d’espace pour se développer, son aéroport a déjà deux fois plus de trafic et deux fois plus de connexions internationales.
Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon est suggéré comme lieu pour abriter le débats des députés, avec des entrepôts délabrés à proximité, parfaits pour les bureaux des députés et des départements gouvernementaux.
Le Premier ministre pourrait travailler à partir de la Bibliothèque centrale, suggère les partisans de cette idée.

«Peut-être que déplacer le cockpit Français de l’air pompeux et rébarbatif du palais de l’Élysée à ce haut lieu de culture et créativité améliorerait la politique, la rendant plus optimiste, accessible et ambitieuse »

Sinon la capitale, un double-pôle

Certains sont plus nuancés, révélant que même s’il est encourageant de voir que les forces et le potentiel de Lyon sont de plus en plus reconnus à la fois au niveau national qu’international, ils considèrent le rôle de la ville comme un complément à Paris plutôt que comme une concurrence.

«Nous savons que la plupart des Lyonnais considèrent de toute façon notre ville comme la capitale. C’est un peu amusant, mais il y a un message important derrière.

«Si le gouvernement souhaite sérieusement rééquilibrer l’économie nationale et réduire la domination de Paris, ce qui compte le plus, ce n’est pas où est désignée la capitale, mais où l’investissement a lieu.

«C’est pourquoi nous continuons de faire pression pour des investissements dans les infrastructures et continuer à investir dans les atouts distinctifs de Lyon – qu’il s’agisse de recherche pionnière dans le domaine médical dirigées par nos scientifiques de classe mondiale ou par un contenu culturel révolutionnaire …”

Alors, ce n’est peut-être pas demain que Lyon deviendra la nouvelle capitale française, mais l’idée que le monopole parisien n’est peut-être pas irrévocable germe petit a petit dans l’esprit des Français ce qui, selon les plus optimistes, pourrait mener à un referendum d’ici 2025 …

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