Depuis peu, la Croatie s’affirme comme une destination de choix pour les opportunités immobilières. Le pays, qui attire chaque année des millions de touristes grâce à son littoral adriatique et ses villes historiques comme Dubrovnik ou Split, voit son marché immobilier se dynamiser. La demande de résidences secondaires et d’investissements locatifs ne cesse de croître. Notamment dans les zones côtières idylliques et les îles prisées.
Opportunités immobilières en Croatie grâce à l’entrée dans la zone euro et Schengen
L’impact de l’entrée dans la zone euro et Schengen
Depuis son entrée dans la zone euro et l’espace Schengen en janvier 2023, la Croatie bénéficie d’une attractivité renforcée. Ces changements facilitent les transactions immobilières pour les acheteurs étrangers et simplifient les démarches administratives. De plus, la stabilité monétaire apportée par l’euro rassure les investisseurs internationaux, qui étaient auparavant exposés aux fluctuations de la kuna.
Des prix en hausse, mais encore abordables
Bien que les prix aient connu une hausse significative, notamment dans les zones touristiques, la Croatie reste relativement abordable comparée à d’autres pays européens. À Zagreb, la capitale, le prix moyen du mètre carré se situe autour de 2 500 €, tandis que dans les villes côtières comme Dubrovnik, il peut dépasser les 4 000 €. Cela reste attractif face à des destinations comme l’Italie ou la France.
Des défis à relever
Cependant, le marché croate n’est pas sans obstacles. La forte demande étrangère exerce une pression sur les habitants locaux, qui peinent à accéder à la propriété. De plus, l’augmentation des taxes foncières envisagée par le gouvernement pourrait freiner certains investisseurs. Enfin, la modernisation des infrastructures reste une priorité pour développer davantage l’intérieur du pays, encore sous-exploité.
Des maisons à 0,13 euro en Croatie : opportunités immobilières ou mirage ?
Une initiative pour revitaliser les villages
En Croatie, certaines municipalités ont lancé une initiative étonnante : vendre des maisons pour la modique somme de 0,13 euro. Ce projet, qui rappelle des initiatives similaires en Italie ou en Espagne, vise à revitaliser les villages ruraux frappés par l’exode des populations vers les grandes villes. Ces régions, souvent situées dans l’arrière-pays croate, souffrent d’un vieillissement de leur population et d’un abandon progressif des habitations.
Les conditions à remplir
Cependant, cette opportunité alléchante s’accompagne de conditions strictes. Les acquéreurs doivent généralement :
- S’engager à rénover la maison dans un délai fixé (souvent de 3 à 5 ans), les coûts de rénovation pouvant dépasser plusieurs dizaines de milliers d’euros.
- Résider sur place de manière permanente pour contribuer à la vie locale et éviter les achats spéculatifs.
- Déposer une caution (souvent quelques milliers d’euros), restituée après la rénovation complète et le respect des engagements.
Voir aussi : Panorama des taux de propriété en Europe
Ces contraintes ont pour objectif d’attirer des habitants motivés, plutôt que des investisseurs cherchant uniquement des opportunités financières.
Opportunité réelle ou pari risqué ?
Si le prix d’achat peut séduire, il faut considérer les coûts de rénovation souvent élevés, surtout pour des bâtisses anciennes et parfois délabrées. De plus, vivre dans une zone rurale croate peut poser des défis : infrastructures limitées, éloignement des grandes villes et intégration dans une communauté parfois isolée.
Une destination à surveiller
L’immobilier en Croatie offre aujourd’hui un mélange de stabilité et de potentiel de croissance. Pour les investisseurs à la recherche de propriétés avec un rendement locatif ou un pied-à-terre dans une destination de rêve, le moment semble opportun.