Les modèles de propriété d’usage en Europe : du co‑housing aux coopératives immobilières

En Europe, face à la flambée des prix de l’immobilier, aux crises du logement urbain et à la recherche de nouveaux modes de vie, un modèle alternatif émerge lentement mais sûrement : la propriété d’usage. Entre propriété privée classique et location traditionnelle, cette forme hybride séduit de plus en plus de citoyens désireux de concilier stabilité, solidarité et sobriété économique.

Des coopératives immobilières aux projets de co-housing, en passant par les résidences intergénérationnelles ou encore les colocations monoparentales, ces initiatives repensent les usages de l’habitat, la gouvernance et le rapport au foncier. Ce mouvement est particulièrement dynamique dans des pays comme l’Allemagne, la Belgique ou le Danemark, où l’ancrage historique de l’économie sociale favorise l’émergence de ces alternatives.

Qu’est-ce que la propriété d’usage ?

La propriété d’usage, par opposition à la propriété lucrative, consiste à séparer l’usage d’un bien de sa valeur spéculative. Dans ce modèle, les habitants n’achètent pas un bien pour le revendre à profit, mais pour l’occuper durablement, souvent via des structures collectives comme des coopératives d’habitants ou des groupements de co-housing.

Plutôt qu’un bien privatif dont on dispose librement sur le marché, le logement devient un droit d’usage pérenne et sécurisé, garanti par un cadre juridique et une gouvernance partagée. Cela réduit les logiques spéculatives, protège de la gentrification, et crée des logements durables à prix maîtrisés.

Des formes variées à travers l’Europe

1. En Allemagne : l’exemple de Tübingen

Tübingen, ville universitaire du Bade-Wurtemberg, est devenue un laboratoire du Baugruppen (groupes de construction), une forme très populaire de co-habitat. Depuis les années 2000, la municipalité vend des terrains à prix réduits à des collectifs de futurs habitants, qui conçoivent et financent ensemble leurs immeubles, tout en intégrant des objectifs sociaux ou écologiques.

La ville impose des critères : projets intergénérationnels, logements sociaux intégrés, mixité des revenus. Le succès est tel que plus de 50 % des logements neufs sont issus de ces initiatives. La gestion collective se poursuit après la construction, via des associations de copropriétaires autogérées, souvent inspirées du modèle coopératif.

2. En Belgique : les coopératives en plein essor

La Belgique francophone connaît un développement important des coopératives d’habitation, notamment à Bruxelles. Le modèle phare est “Fair Ground Brussels”, une foncière coopérative qui achète des biens pour y développer des logements abordables, hors spéculation.

Les habitants deviennent co‑coopérateurs : ils paient un droit d’usage au lieu d’un loyer, participent à la gestion et peuvent revendre leurs parts… sans réaliser de plus-value, pour maintenir le logement dans le circuit de l’habitat abordable.

Autre initiative remarquable : la colocation monoparentale, soutenue par des associations comme Habitat et Participation, qui favorise la mise en commun de logements entre parents isolés, avec un accompagnement social.

3. En France : des projets pionniers en devenir

Le modèle peine à percer en France, où l’obsession de la propriété individuelle reste forte. Toutefois, des projets comme La Maison des Babayagas à Montreuil (résidence autogérée de femmes âgées), ou la coopérative Chamarel à Vaulx-en-Velin, montrent que l’habitat participatif commence à trouver sa place.

En 2014, la loi ALUR a introduit un statut juridique spécifique pour les co-opératives d’habitants, mais celles-ci restent marginales. Le soutien institutionnel demeure timide, comparé aux efforts fournis en Allemagne ou au Danemark.

Gouvernance collective : comment ça fonctionne ?

Les projets de propriété d’usage reposent sur une gouvernance partagée. La règle est simple : une personne = une voix, quels que soient les apports financiers. L’auto-gestion repose sur la transparence, la participation aux décisions collectives, et des statuts clairs encadrant les responsabilités de chacun.

Certaines coopératives adoptent un mode de gouvernance inspiré de l’holacratie ou de la sociocratie, favorisant les décisions consensuelles et la rotation des rôles.

Cela demande un fort investissement humain et relationnel, mais crée une culture de l’habitat plus durable, et un sentiment d’appartenance que peu d’immeubles classiques peuvent revendiquer.

Aspects juridiques : une mosaïque européenne

Chaque pays européen encadre ces modèles à sa manière :

  • Allemagne : Le statut de la Genossenschaft (coopérative) est ancien et largement reconnu. Il permet aux habitants de devenir sociétaires de la structure qui détient les logements. Légalement robuste, il offre sécurité et stabilité.

  • Belgique : Le droit des sociétés coopératives est bien établi. Certaines foncières à but social bénéficient de statuts favorables et de soutiens publics.

  • France : La loi ALUR a créé un statut juridique pour les coopératives d’habitants, mais les lourdeurs administratives et fiscales freinent encore le développement du modèle.

  • Danemark : Le pays est un pionnier de la coopérative de logement (andelsboliger), qui représente près de 30 % du parc de logements à Copenhague. Le système repose sur un droit d’usage transmissible, avec une valorisation plafonnée.

Cette diversité crée des inégalités d’opportunité selon les pays, mais offre aussi un vivier d’expériences à mutualiser à l’échelle européenne.

Défis et limites

1. Financement

Monter une coopérative ou un projet participatif nécessite un apport collectif important, souvent sans garantie hypothécaire classique. Cela rend l’accès au crédit difficile. Certaines banques éthiques, comme Triodos ou La Nef, se spécialisent dans ces montages, mais restent peu nombreuses.

2. Temps et énergie

Créer un habitat partagé demande un fort engagement humain. La phase de conception peut durer plusieurs années. Des tensions peuvent apparaître en cours de route, notamment dans la répartition des responsabilités ou les choix architecturaux.

3. Manque de reconnaissance institutionnelle

Dans certains pays, l’absence de statut clair ou de fiscalité adaptée freine les porteurs de projet. Le cadre réglementaire reste pensé pour la propriété classique ou la location commerciale, non pour l’usage partagé.

Un impact réel sur le logement abordable

Malgré ces obstacles, la propriété d’usage offre une réponse concrète à la crise du logement, en particulier dans les métropoles. En sortant les logements du marché spéculatif, elle permet :

  • de maîtriser les prix sur le long terme ;

  • de garantir une mixité sociale réelle dans les centres urbains ;

  • de stabiliser les parcours résidentiels de populations fragiles.

L’exemple de Zurich, où près d’un tiers des logements sont en coopérative, démontre qu’un autre modèle d’habitat est possible à grande échelle.

Lire aussi : Comment la transition écologique influence l’immobilier en Europe

Vers un renouveau européen de l’habitat

La propriété d’usage n’est ni une utopie ni un luxe de bobos écolos. C’est une alternative crédible et réaliste à la propriété spéculative, capable de répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux du logement.

Pour cela, il faut :

  • un soutien institutionnel plus fort (accès au foncier, garanties bancaires, accompagnement juridique) ;

  • une mutualisation des expériences à l’échelle européenne ;

  • une valorisation de l’engagement citoyen dans la fabrique de la ville.

Les coopératives, co-housing, et autres projets d’habitat partagé incarnent une transition de fond, qui redonne au logement sa vocation première : être un espace de vie, de lien et de sécurité.

Investir dans l’immobilier en Turquie, entre charme local et accès européen

L’immobilier en Turquie attire de plus en plus d’investisseurs étrangers, et 2025 s’annonce comme une année stratégique pour se lancer.

Reportage- Investisseur Globetrotteur Comment acheter de l’Immobilier à Istanbul pour le Passeport par Investissement de Turquie

 Imaginez-vous sur une terrasse à Izmir, le regard tourné vers la mer Égée, à quelques heures de vol de Paris ou Berlin. Pour de nombreux investisseurs, la Turquie n’est plus simplement une destination de vacances : c’est une porte d’entrée vers un marché immobilier dynamique, situé à la croisée de l’Europe et de l’Asie.

La proximité géographique avec l’Europe joue un rôle clé.

En moins de quatre heures, on peut passer d’un café à Istanbul à une réunion à Bruxelles. Cette accessibilité séduit les entrepreneurs, les retraités et les investisseurs en quête de biens à fort potentiel locatif ou de revente. Istanbul, notamment, attire par son effervescence économique et ses quartiers en pleine mutation comme Beylikdüzü ou Basaksehir.

Mais investir en Turquie, c’est aussi plonger dans une culture riche, où les prix au mètre carré restent compétitifs comparés aux grandes capitales européennes. Les villas en bord de mer à Bodrum ou les appartements modernes à Antalya offrent un excellent rapport qualité-prix, avec des rendements locatifs intéressants, surtout en haute saison touristique.

Voir aussi: Prévoir les risques géopolitiques pour vos prochains investissements à l’étranger

Bien sûr, il faut garder en tête les fluctuations économiques et les démarches administratives spécifiques aux étrangers. Mais le gouvernement turc facilite l’accès à la propriété, avec des incitations comme la citoyenneté par investissement et des procédures simplifiées.

En somme, investir dans l’immobilier en Turquie, c’est choisir un pays à la fois dépaysant et stratégiquement situé, où l’immobilier devient un pont entre deux mondes.

Pappers Immobilier démocratise de l’accès aux données immobilières françaises

Grande première dans l’exploitation des Data avec Pappers Immobilier. La startup rassemble toutes les données immobilières en open data au sein d’une plateforme unique. Cette innovation transforme l’accès à l’information immobilière en France. La plateforme exploite les bases de données publiques pour offrir un service gratuit et exhaustif.

Pappers Immobilier, une plateforme unique pour centraliser l’information

L’entreprise Pappers, déjà connue pour son succès face à Infogreffe et Société.com, étend son expertise aux données immobilières. Elle démocratise l’information et permet une analyse plus précise et éclairée du marché.

Des fonctionnalités complètes et gratuites

Pappers immobilier rassemble de nombreuses données relatives aux parcelles : les propriétaires, les bâtiments existants, les fonds de commerce, les DPE réalisés, les copropriétés existantes, les permis de construire. Cette exhaustivité distingue la plateforme de ses concurrents.

La recherche inversée constitue un atout majeur. C’est la seule plateforme gratuite à offrir une recherche inversée par entreprise ou dirigeant, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour la prospection et l’analyse patrimoniale.

Avantages concurrentiels face aux alternatives

Aucun concurrent ne combine la gratuité, l’exhaustivité des données officielles, et la simplicité d’utilisation révolutionnaire de Pappers Immobilier. Cette position unique sur le marché français attire professionnels et particuliers.

La plateforme simplifie l’accès aux informations historiques des transactions immobilières. Les prix de cession, les historiques de propriété et les mutations foncières deviennent accessibles en quelques clics.

Impact sur les professionnels de l’immobilier

Les agents immobiliers disposent désormais d’un outil puissant pour leurs prospections. La plateforme permet d’identifier les propriétaires, d’analyser les patrimoines immobiliers et d’optimiser les stratégies commerciales.

Les notaires et géomètres-experts bénéficient d’un accès centralisé aux données cadastrales et foncières. Cette centralisation réduit les temps de recherche et améliore la qualité des analyses.

Limites et défis techniques

Le site reste tributaire de la qualité des données sources officielles. Certaines informations peuvent être incomplètes ou non actualisées selon les administrations concernées.

La dépendance aux APIs gouvernementales constitue un défi technique permanent. Les mises à jour des bases de données publiques impactent directement la fraîcheur des informations disponibles.

Perspectives d’évolution et innovation

L’intégration de l’intelligence artificielle pour l’analyse prédictive des marchés immobiliers représente une opportunité majeure. La plateforme pourrait évoluer vers des services d’estimation automatisée et de conseil patrimonial.

La géolocalisation avancée et la cartographie interactive enrichiront l’expérience utilisateur. Ces développements renforceront la position de leader de Pappers dans l’écosystème français de la donnée immobilière.

L’extension internationale pourrait dupliquer ce modèle dans d’autres pays européens disposant de données publiques accessibles. Cette stratégie consoliderait l’avance technologique de l’entreprise française face aux géants américains du secteur.

Conclusion

Pappers Immobilier révolutionne l’accès aux données immobilières françaises en démocratisant l’information jusqu’alors réservée aux professionnels. Cette plateforme gratuite et exhaustive transforme la prospection immobilière et l’analyse patrimoniale. Son succès confirme la pertinence du modèle Pappers appliqué au secteur immobilier français.

Cette analyse technique et objective ne constitue pas un contenu commercial mais une évaluation factuelle de la plateforme.

Ces micro-États où l’immobilier échappe aux règles européennes

Dans un monde de plus en plus encadré juridiquement et fiscalement, certains territoires en Europe résistent encore aux standards continentaux. Ces micro-États — Monaco, Andorre, Liechtenstein, Saint-Marin ou encore le Vatican — conservent des régimes juridiques, économiques et immobiliers bien à part. Leur rareté foncière, leur statut politique spécifique et leur fiscalité avantageuse attirent aussi bien les ultra-riches que les entrepreneurs à la recherche d’un refuge patrimonial. Mais comment fonctionne réellement le marché immobilier dans ces zones ? Et que peut-on y acheter, ou non ?

Lire aussi : Cap immobilier en 2025 dans l’Union européenne

1. Monaco : l’eldorado des investisseurs… très fortunés

Monaco est sans conteste le micro-État le plus connu lorsqu’on parle d’immobilier d’exception. Ce rocher de deux kilomètres carrés concentre l’un des marchés les plus chers du monde. En 2024, le prix moyen au mètre carré y dépasse les 50 000 euros, avec des pics à plus de 100 000 euros dans certains programmes neufs comme le Tour Odéon ou Mareterra.

Droits de propriété : Les étrangers peuvent acheter librement, sans restriction. Toutefois, l’installation à Monaco suppose des démarches administratives strictes pour obtenir une résidence (preuve de logement, de ressources et casier judiciaire vierge).

Fiscalité : Pas d’impôt sur le revenu ni de taxe foncière. Seuls les droits de mutation à l’achat s’appliquent (6 % environ).

Particularité : Le marché est très fermé, avec peu de biens disponibles, des délais de vente très longs et des investisseurs souvent discrets. De plus, les loyers sont encadrés pour certains logements dans le vieux Monaco (secteur protégé).

2. Andorre : entre montagne et niches fiscales

Située entre la France et l’Espagne, Andorre attire depuis quelques années une population jeune, digitale et souvent entrepreneuriale, séduite par ses faibles charges sociales et sa fiscalité avantageuse.

Prix au m² : Entre 3 000 et 9 000 euros selon les zones, avec une forte pression à Andorre-la-Vieille et Escaldes.

Peut-on acheter facilement ? Oui, mais avec conditions. Les étrangers peuvent acquérir des biens, à condition de demander un permis de résidence passive (nécessitant un dépôt de garantie, un séjour minimum annuel, etc.).

Fiscalité : Pas d’impôt sur la fortune, une imposition sur le revenu très faible (taux progressif jusqu’à 10 %) et pas de droit de succession.

Spécificité : Le gouvernement andorran cherche à freiner la flambée des prix avec de nouvelles régulations. En 2023, il a gelé temporairement les investissements étrangers dans l’immobilier résidentiel, sauf projets neufs.

3. Liechtenstein : discrétion et stabilité

Ce petit pays alpin, coincé entre la Suisse et l’Autriche, est davantage connu pour sa solidité financière que pour son marché immobilier. Et pour cause : celui-ci est très peu ouvert.

Propriété pour étrangers : Très limitée. Acheter un bien en tant que non-résident est extrêmement compliqué. Il faut obtenir une autorisation spéciale, et les cas acceptés sont rarissimes.

Fiscalité : Très avantageuse (impôt sur le revenu à taux modéré, absence d’impôt sur la fortune, droits de succession très faibles).

Prix : Très variables, mais généralement élevés (5 000 à 12 000 euros/m²), avec très peu d’offres sur le marché.

Pourquoi investir ? Pour y vivre, le Liechtenstein séduit les grandes fortunes attirées par son secret bancaire (encore partiellement préservé) et son extrême stabilité économique.

4. Saint-Marin : le micro-État méconnu d’Italie

Perché dans les montagnes au nord-est de l’Italie, Saint-Marin est un État indépendant depuis le Moyen Âge. Son marché immobilier reste peu connu, mais présente des avantages intéressants.

Accès à la propriété : Les étrangers peuvent acheter, mais doivent obtenir l’autorisation du gouvernement si le bien est résidentiel. Pour les entreprises, c’est plus simple.

Prix : Relativement abordables pour un micro-État (entre 1 500 et 3 000 euros/m²), avec une belle offre de maisons individuelles.

Fiscalité : Impôt sur le revenu plafonné à 35 %, mais pas d’impôt sur les plus-values pour les ventes après 5 ans. Droits de mutation faibles.

Spécificité : Le pays propose des régimes d’accueil pour les investisseurs étrangers, avec des avantages fiscaux et un accompagnement à la relocalisation.

5. Le Vatican : l’immobilier le plus inaccessible d’Europe

Le Vatican est un cas à part. Non seulement il s’agit du plus petit État du monde, mais son territoire est quasi entièrement occupé par des institutions religieuses et administratives. Y investir dans l’immobilier relève de la pure fiction… sauf cas très particuliers.

Peut-on acheter ? Non, sauf à titre exceptionnel et sous des règles très strictes. Les biens sont détenus par le Saint-Siège et ne sont pas commercialisés sur le marché libre.

Exception : Le Vatican possède en revanche un important portefeuille immobilier hors de ses murs, notamment à Rome et à Londres. Ces biens sont parfois loués à des conditions spécifiques, souvent en lien avec des activités religieuses ou diplomatiques.

Fiscalité : Inapplicable sur le territoire. Le Vatican fonctionne selon ses propres normes économiques, indépendantes du droit européen.

Pourquoi ces micro-États attirent-ils toujours ?

La principale raison est la souveraineté de ces micro-États. Ces territoires échappent aux grandes directives européennes, notamment en matière de fiscalité, de régulation bancaire ou de normes foncières. Cela en fait des refuges prisés des grandes fortunes, mais aussi des résidents souhaitant plus de confidentialité ou un cadre de vie particulier.

Ensuite, leur petite taille génère une rareté extrême des biens disponibles. L’offre est donc très limitée, ce qui crée une pression haussière constante sur les prix. Dans un monde instable, ces zones apparaissent comme des havres de stabilité et d’optimisation patrimoniale.

Les restrictions à surveiller

Cependant, tous les micro-États n’ouvrent pas leurs portes si facilement. Certains, comme le Liechtenstein ou Saint-Marin, protègent leur foncier de manière stricte. D’autres, comme Andorre, imposent des conditions d’installation (durée minimale de séjour, dépôt de garantie, etc.) qui peuvent décourager certains profils.

Investir dans un micro-État européen, c’est entrer dans un monde à part. Rares, chers, réglementés mais fiscalement avantageux, ces marchés atypiques séduisent une niche d’acquéreurs. Si Monaco reste la vitrine glamour de l’immobilier hors normes, des alternatives comme Andorre ou Saint-Marin gagnent du terrain en offrant un compromis entre accessibilité et confidentialité. À condition de bien comprendre les règles locales, les contraintes d’implantation… et de disposer d’un solide capital de départ.

Insolite: elle paye son loyer 88 centimes par mois

À Augsbourg, en Allemagne, un quartier défie le temps et les lois du marché immobilier : la Fuggerei, fondée en 1521 par le banquier Jacob Fugger. Véritable cité sociale, elle accueille encore aujourd’hui 150 résidents… pour un loyer symbolique de 88 centimes, inchangé depuis plus de 500 ans. Mais pour y vivre, il faut remplir des critères stricts : être catholique, sans dettes, et dans le besoin. Un lieu unique au monde, où solidarité et tradition s’unissent depuis cinq siècles.

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