Le basculement de 2020 qui a changé la donne
Au début du mois de mars, tout le monde était prêt à vivre la meilleure année depuis 2006 dans le le marché des terrains et des logements. Cependant, les conditions économiques sont radicalement différentes de celles de 2006.
Le sommet du dernier cycle a été marqué par une surabondance de tout et 2020 est marqué par des pénuries chroniques. En 2006, les constructeurs, les promoteurs et les acheteurs de logements étaient également en surabondance avec un autre ingrédient : l’argent.
Au début, 2020 semblait être l’année parfaite en ce qui concerne la disponibilité des capitaux pour les terrains et les logements. Actuellement, il n’y a pas de pénurie de capital global, mais il y a un retrait à court terme du capital disponible pour les terrains et les logements.
Plus d’offre moins de demande
Tous les cycles immobiliers observés ces dernières années passent par la construction, la surconstruction, l’adaptation et l’acquisition.
Seuls certains marchés verront les effets de l’augmentation de l’offre due à la perte de la demande, plutôt que de faire face à une offre déjà surconstruite aggravée par un manque de demande.
À mesure que la demande reprendra sur la plupart des marchés européens, cette période d’ajustement restera assez courte.
L’Organisation des conseillers immobilier dispose d’une jauge unique sur le marché des terrains et des lots. Il existe des centaines de séquestres de terres et de lots à travers l’europe.
Nous connaissons l’orientation du marché en fonction du volume et des performances de ces transactions sur des dizaines de marchés de croissance en Europe.
Après l’été 2020, nous entrerons dans une phase de renégociation des conditions et des prix qui durera jusqu’au deuxième trimestre 2021.
Au fur et à mesure que le marché commencera à dégeler, les vendeurs auront une alternative, et succomberont aux ajustements de prix, par opposition à aujourd’hui où peu d’alternatives existent.
Qu’en est il des nouvelles constructions?
En ce qui concerne les projet neufs, nous nous attendons pleinement à ce que les augmentations rapides des coûts de développement diminuent, voire reculent sensiblement. Bien qu’il n’y ait pas de preuves aujourd’hui, il est logique de réduire les coûts de main-d’œuvre et de matériaux à venir. La baisse des coûts est également directement liée à ce qu’un constructeur peut payer pour un projet fini.
Avec des offres de logements, et de terrains extrêmement limités et des taux d’intérêt historiquement bas, nous devrions voir ce choc exogène avoir un impact moindre que tout cycle de baisse précédent.
