Des règles françaises très favorables
En France, la loi Lemoine permet de changer d’assurance emprunteur à tout moment sans frais. C’est un avantage majeur pour les emprunteurs. Aucun autre pays européen n’offre autant de souplesse.
Reportage vidéo RMC
Ce qui se passe ailleurs avec l’assurance emprunteur
En Allemagne, l’assurance emprunteur n’est pas obligatoire. Les emprunteurs choisissent librement s’ils veulent s’assurer, souvent via une assurance décès simple. La banque ne l’impose pas.
En Espagne, l’assurance reste fortement recommandée, voire exigée. Mais les lois européennes interdisent aux banques de conditionner un prêt à la souscription de leur propre assurance. En pratique, beaucoup d’emprunteurs ignorent leurs droits.
En Italie, la délégation d’assurance est autorisée, mais peu pratiquée. Les offres restent opaques, et les banques dominent le marché.
Aux Pays-Bas, l’assurance emprunteur s’utilise relativement peu. Le système repose davantage sur la confiance dans la capacité de remboursement et sur des hypothèques sécurisées.
Pourquoi la France fait figure d’exception
Grâce aux lois Hamon (2014), Bourquin (2018) puis Lemoine (2022), la France a mis en place un cadre très protecteur. Le marché s’est ouvert à la concurrence. Les emprunteurs peuvent comparer, changer et économiser. D’autres pays commencent à suivre, sous la pression de Bruxelles, mais timidement.
Une opportunité à exploiter
Résultat : les Français ont aujourd’hui l’un des meilleurs leviers en Europe pour réduire le coût de leur crédit. En profitant de cette souplesse, ils peuvent économiser plusieurs milliers d’euros. Encore faut-il être informé et agir.
Conclusion européenne sur l’assurance emprunteur
La France montre la voie en matière de liberté et de transparence pour l’assurance emprunteur. Ses voisins restent plus frileux, souvent au bénéfice des banques. Mais la pression européenne pour plus de concurrence et de protection des consommateurs grandit.
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À terme, un marché plus ouvert pourrait émerger à l’échelle de l’UE. Les emprunteurs européens pourraient alors, comme les Français, reprendre la main sur leur crédit.