L’immobilier métaverse, quel avenir pour ce rêve éveillé ?

Le métaverse est un univers 3D où on peut mener une vie virtuelle en créant un avatar, en achetant des choses virtuelles, etc. De plus en plus d’investisseurs s’intéressent au métaverse, car c’est un marché qui semble prometteur. Selon Bloomberg, il pourrait atteindre un chiffre d’affaires de 80 milliards de dollars en 2024. Parmi les investissements possibles dans le métaverse, il y a l’investissement immobilier. Qu’en est-il de ce dernier ? Focus sur l’avenir de l’immobilier virtuel.

Comprendre le principe de l’immobilier virtuel dans le métaverse

Le métaverse a pour principe de reproduire tout ce qu’il y a dans la société réelle, mais dans un univers virtuel 3D. Les activités, y compris l’achat ou la location de biens immobiliers, sont donc présentes dans ce monde virtuel. Comme dans le monde réel, l’immobilier dans le métaverse consiste à acheter des terrains ou des biens immobiliers virtuels pour créer des logements, des bureaux, des magasins, etc.

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Étant donné qu’il s’agit d’un univers virtuel, les transactions sont donc aussi virtuelles. Au lieu d’utiliser de l’argent physique pour les investissements immobiliers, les investisseurs utilisent des monnaies virtuelles ou cryptomonnaies. Au lieu de passer par une agence immobilière traditionnelle, les investisseurs passent par des plateformes Métaverses spécialisées pour leurs investissements immobiliers.


Les titres de propriétés sont aussi virtuels. Au lieu de documents papiers, les titres de propriétés sont des NFT ou Non Fongible Token. Ces titres sont stockés sur une blockchain, une technologie destinée aux stockages est à la transmission d’informations.

L’évolution du marché de l’immobilier dans le métaverse

Le problème avec l’immobilier métaverse, c’est l’évolution des cours de cryptomonnaie et l’évolution de la valeur des NFT. Les cryptomonnaies sont des actifs volatiles de même pour les NFT. Ils dépendent de l’offre et de la demande. D’ailleurs, le marché de l’immobilier métaverse a grandement chuté en 2022 alors qu’il a bien évolué en 2021.

Le prix d’une parcelle de terrain dans le métaverse a augmenté de 50% en 2021. Le volume des transactions a atteint plus de 500 millions de dollars sur les principales plateformes spécialisées en immobilier dans le métaverse.

Le prix a ensuite diminué jusqu’à 80% en 2022 avec une perte de 2 000 milliards de dollars de cryptomonnaies. En tout cas, malgré cette chute qui a bouleversé le monde virtuel, les investisseurs ne reculent pas. Selon les experts, près de 8% des français ont investi dans l’immobilier métaverse au premier trimestre 2022 et plus de 30% des français envisagent d’y investir dans les prochaines années.

L’engouement autour du métaverse offre un bel avenir à l’immobilier virtuel

Il est difficile de prévoir l’avenir des cryptomonnaies et des NFT en termes de cours, mais ce qui est sûr, c’est que l’engouement autour du métaverse ne cesse d’augmenter. Ce monde virtuel attire de plus en plus de personnes. Des facteurs comme l’évolution de la consommation, la décentralisation ou encore la réduction de l’empreinte carbone sont aussi en faveur du métaverse.

Étant donné que ce monde virtuel séduit plusieurs investisseurs suite aux potentiels avantages qu’ils peuvent percevoir (surtout pour ceux qui évoluent dans le milieu professionnel), l’immobilier métaverse a donc de l’avenir. Ce marché devrait gagner du terrain d’ici quelques années. D’ailleurs, les agences immobilières traditionnelles prévoient de rejoindre ce monde virtuel, car leurs clients s’y intéressent de plus en plus.

Le patrimoine immobilier européen compte plus de 60 % de propriétaires

L’accession à la propriété occupe une place importante dans la vie de nombreuses personnes, car elle leur apporte stabilité, sécurité et sentiment d’appartenance. En Europe, le taux d’accession à la propriété varie considérablement d’un pays à l’autre, certains pays ayant une proportion élevée de propriétaires, tandis que d’autres ont une proportion plus élevée de locataires.

Il y a beaucoup plus de propriétaires en Europe de l’Est qu’en Europe Occidentale

L’accession à la propriété est plus courante en Europe de l’Est qu’en Europe occidentale. Dans des pays comme le Kosovo (97,8 %), l’Albanie (96,3 %) et la Roumanie (95,3 %), ce chiffre dépasse même les 95 %. L’Allemagne (49,1%) et la Suisse (42,2%) ont de loin les taux d’accession à la propriété les plus bas d’Europe. Ce sont les seuls pays où les propriétaires sont minoritaires.

L’un des facteurs susceptibles d’influencer les taux d’accession à la propriété en Europe demeure dans la disponibilité de logements abordables. Dans certains pays, comme l’Allemagne et la Suisse, le coût du logement reste relativement élevé, ce qui rend plus difficile l’achat d’un logement pour de nombreuses personnes. A l’inverse, dans d’autres pays, comme la Bulgarie et la Roumanie, le logement est beaucoup plus abordable et l’accession à la propriété est donc plus accessible à un plus grand nombre de personnes.

Quels facteurs influencent le niveau d’accession à la propriété dans les pays ?

Le niveau d’accession à la propriété dans un pays est influencé par une multitude de facteurs économiques, sociaux, politiques et culturels. Voici quelques-uns des facteurs les plus importants :

Situation économique :

    • Niveau de revenu : Les pays avec des revenus plus élevés tendent à avoir un taux d’accession à la propriété plus élevé car les citoyens ont plus de moyens pour acheter des biens immobiliers.
    • Coût de la vie : Les prix de l’immobilier, ainsi que le coût de la vie en général, peuvent avoir un impact sur la capacité des gens à acheter une maison.

Marché immobilier :

    • Offre et demande : L’offre et la demande de biens immobiliers sur le marché influencent les prix et donc l’accessibilité à la propriété.
    • Taux d’intérêt hypothécaires : Les taux d’intérêt bas rendent les prêts hypothécaires plus abordables, ce qui peut stimuler l’accession à la propriété.

Politiques gouvernementales :

    • Aides à l’accession à la propriété : Les incitations fiscales, les subventions et les programmes d’aide à l’accession à la propriété peuvent favoriser l’achat de logements.
    • Règlements et lois : Les règlements sur l’urbanisme, le zonage et les lois sur les prêts hypothécaires peuvent influencer l’accessibilité à la propriété.

Culture et préférences sociales :

    • Attitudes culturelles : Dans certaines cultures, la location peut être préférée à l’achat d’une maison, ce qui influe sur le taux d’accession à la propriété.
    • Mobilité géographique : Les personnes qui prévoient de déménager fréquemment peuvent préférer la location à l’achat.

Situation démographique :

    • Âge de la population : Les jeunes adultes peuvent avoir plus de difficulté à acheter une maison en raison de revenus plus faibles et de l’endettement lié aux études.
    • Taille des ménages : Les familles plus nombreuses peuvent avoir besoin de logements plus grands, ce qui peut être plus coûteux à acheter.

Stabilité politique et économique :

    • La stabilité politique et économique d’un pays peut influencer la confiance des citoyens dans le marché immobilier et leur volonté d’investir dans l’immobilier.

Accès au crédit :

    • La disponibilité de prêts hypothécaires abordables et les critères de qualification peuvent jouer un rôle crucial dans l’accession à la propriété.

Évolution des modes de vie :

    • Les changements dans les modes de vie, tels que le travail à distance, peuvent influencer la demande de logements et donc les taux d’accession à la propriété.

Il faut noter que ces facteurs peuvent interagir de manière complexe, et leur importance peut varier d’un pays à l’autre. Par exemple, certains pays peuvent avoir des politiques gouvernementales favorables à l’accession à la propriété, mais des marchés immobiliers surévalués qui rendent l’achat difficile pour de nombreux citoyens.

Le patrimoine immobilier européen compte plus de 60 % de propriétaires.

Deux séries d’études menées par HFCS (Household Finance and Consumption Survey) en 2010 et 2014 ont permis d’acquérir des données relatives aux revenus, aux comportements d’achat des ménages et, plus spécifiquement, au patrimoine immobilier en Europe. Ces deux enquêtes nous ont conduits à la conclusion que la proportion de propriétaires sur le continent européen dépasse les 60 %. Dans cet article, nous allons faire le point sur les patrimoines immobiliers des ménages européens.

Les propriétaires immobiliers européens

Selon les données publiées par le HFCS, l’accession à la propriété varie considérablement en Europe :

  • En France, 59 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale.
  • En Allemagne, ce chiffre est beaucoup plus faible, puisqu’il n’est que de 44 %.
  • En Espagne, Italie et Belgique, le taux est plus élevé, avec respectivement 83,1 %, 68,2 % et 70,3 %.

Cependant, en Allemagne, la faible propriété de résidences principales ne s’accompagne pas d’une forte détention d’autres biens immobiliers. Seuls 20 % des ménages allemands possèdent un autre bien immobilier, tandis qu’en France et en Italie, ce chiffre s’élève à 23 %, et en Espagne, il atteint même 40 %.

Ces différences en matière de propriété ont un impact sur le patrimoine net médian des ménages européens :

  • En France, le patrimoine net médian s’élève à environ 113 000 euros, ce qui est similaire à la moyenne de la zone euro évaluée à 104 100 euros.
  • D’autres pays, comme le Luxembourg, la Belgique et l’Espagne, ont des patrimoines nets plus élevés, respectivement de 437 500 euros, 217 900 euros et 159 600 euros.
  • En Allemagne, cependant, la valeur nette médiane est de 60 800 euros, un chiffre plus proche de celui de la Grèce, estimé à 65 100 euros.

6 ménages sur 10 propriétaires pour la France

Si HFCS a étudié le patrimoine immobilier des ménages européens, l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) s’intéresse plus particulièrement à la situation patrimoniale des Français. Leur rapport 2021 a mis en évidence les inégalités de patrimoine entre propriétaires et locataires :

92 % du patrimoine brut est détenu par seulement 50 % des ménages les plus aisés.

Par ailleurs, le rapport révèle que près de 60 % des ménages français sont propriétaires de leur logement, qu’ils aient ou non fini de rembourser leurs emprunts. Notons que ceux qui sont titulaires d’un logement disposent généralement d’un patrimoine beaucoup plus important que ceux qui sont locataires. Le patrimoine moyen des occupants est en effet près de 10 fois supérieur à celui des locataires.

Quant à la possession d’une résidence principale en France au cours des trente dernières années, les chiffres varient en fonction de l’âge de la personne de référence.

Moins de 15 % des moins de 30 ans sont propriétaires de leur logement.

Alors que 59 % des Français le sont aujourd’hui, et ce chiffre atteint près de 70 % pour les ménages âgés de 50 à 70 ans.

En conclusion, les taux d’accession à la propriété en Europe varient considérablement d’un pays à l’autre. Par ailleurs, plusieurs facteurs interviennent, notamment la disponibilité de logements abordables, la prévalence du logement social et la structure démographique de la population. Malgré ces variations, posséder un logement reste une aspiration importante pour de nombreux Européens, procurant un sentiment de stabilité et de sécurité qui peut être difficile à reproduire par la location.

Grave crise du logement en Irlande

Crise du logement en Irlande : les millénaux, une génération sacrifiée

Reportage d’EuroNews sur les difficultés que rencontrent les jeunes couples en Irlande.

En effet, ces jeunes actifs ne trouvent plus à se loger en raison de la hausse des prix dans l’immobilier. Beaucoup font le choix d’émigrer, à contre-cœur.


La crise du logement en Irlande nécessite du changement

Au cours de la dernière décennie, l’Irlande a connu une hausse spectaculaire des prix des loyers, les loyers ayant doublé au cours de cette période.

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Cette augmentation significative a eu des conséquences considérables pour le citoyen irlandais moyen et pour les autres personnes vivant ici. En Irlande, 90 % des salariés trouvent désormais le loyer moyen inabordable selon les définitions internationales de l’abordabilité.

Top 5 des meilleurs salons de l’immobilier en Europe

Si vous avez envie de connaître tous les métiers concernant l’immobilier ainsi que les acteurs les plus influents du secteur, les Salons de l’immobilier européen ont été créés à cet effet. Ce type d’évènement est une occasion en or pour exposer vos produits ou découvrir les dernières nouveautés concernant le domaine de l’immobilier.

Pour vous aider à mieux faire le tri parmi les divers salons qui se déroulent tour à tour tout le long de l’année en Europe, on a sélectionné les meilleurs.

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Le MAPIC 

Le MAPIC ou Marché International de l’implantation commerciale et de la distribution fait partie des salons de l’immobilier les plus incontournables. Il regroupe différents acteurs et leaders du monde dans le domaine de l’immobilier, incluant 80 pays au total.

Durant cet évènement, on laisse face à l’analyse et aux explications des nouvelles tendances du marché. Les différentes technologies de pointe en matière d’immobilier et appliquées à l’échelle mondiale y sont également exposées.

Ce salon de l’immobilier dure trois jours et constitue un point de rendez-vous de toute la communauté internationale de l’immobilier.

Le Siec 

 Le Siec se définit comme le Salon du Retail et de l’Immobilier Commercial. Ce dernier est parmi les événements les plus importants dans le secteur de l’immobilier commercial et du retail français et européen. Il s’agit également d’un rendez-vous à ne pas rater si vous vous intéressez à ce domaine en particulier.

Pendant deux jours, le salon est le théâtre de partage, d’échange et de rencontres entre les acteurs les plus importants de l’industrie immobilière. Vous pouvez tout rencontrer sur place allant des leaders du marché européen jusqu’aux investisseurs, promoteurs ou enseignes.

En assistant à ce salon de l’immobilier, vous restez à l’affût des nouveautés sur l’évolution du marché immobilier.

L’EXPO REAL

A Munich, le parc des expositions accueille cet événement chaque année. Ce salon international de l’immobilier et de l’investissement se déroule généralement durant le premier week-end du mois octobre.

Environ 20 000 participants issus de 52 pays et à peu près 2 000 exposants de 29 pays assistent à ce Salon. Parmi les participants, vous trouverez des gestionnaires immobiliers, des promoteurs, des contrôleurs, des prestataires de services, des architectes et bien d’autres acteurs importants du secteur.

Ce salon de l’immobilier pourrait être l’occasion pour vous de trouver des partenaires commerciaux potentiels pour la réalisation de vos projets.

L’Expokos  

Il s’agit d’un salon européen qui a pour thème la construction, l’énergie, des technologies, de l’ameublement et de l’immobilier. Se tenant dans les Balkans, l’Expokos est l’un des événements les plus incontournables de sa catégorie. C’est le lieu de rencontre entre divers distributeurs, fabricants et clients de l’immobilier.

 Les offres des constructeurs sont nombreuses durant la cérémonie. Ce salon est recommandé à ceux qui ont envie d’une belle expérience immobilière dans les Balkans.

Le MIPIM 

En citant les meilleurs salons de l’immobilier, il ne faut pas oublier le MIPIM ou Marché International des Professionnels de l’Immobilier.  Tout comme le MAPIC, il se déroule aussi au Palais des Festivals à Cannes.

Environ 480 intervenants et 3 800 groupes d’exposant assistent à ce salon et l’évènement attire la présence de visiteurs issus de plus de 100 pays. Le MIPIM est le plus grand rassemblement des plus importants acteurs des secteurs immobiliers du monde.

Habitez votre vision : les habitats participatifs redéfinissent la création de lieux de vie

Les habitats participatifs sont des projets résidentiels où les futurs habitants s’impliquent activement dès les premières étapes de conception jusqu’à la réalisation de leur lieu de vie. Dans ces initiatives, les résidents ne sont pas de simples bénéficiaires passifs d’un logement déjà défini, mais ils deviennent les acteurs centraux de la création de leur propre espace de vie.

Concevoir ensemble, vivre ensemble : l’émergence des habitats participatifs

Imaginez un groupe de personnes enthousiastes, animées par une vision commune de communauté et de partage, qui se rassemblent pour façonner leur environnement résidentiel idéal. Ils se rencontrent régulièrement pour discuter, échanger des idées et prendre des décisions collectives. Ensemble, ils définissent les caractéristiques architecturales, les espaces communs, les équipements et même les valeurs qui guideront leur vie en communauté.


Dans cette aventure participative, chaque membre apporte sa propre expertise et ses aspirations, qu’il s’agisse de design durable, d’espaces verts, de concepts de partage des ressources ou de modes de vie respectueux de l’environnement. Ils collaborent avec des architectes, des urbanistes et d’autres professionnels pour concrétiser leurs idées en plans tangibles. Le résultat final est un ensemble résidentiel unique, spécialement adapté aux besoins et aux désirs de la communauté qui y habitera.

Le processus de prise de décision est transparent et inclusif.

Chaque membre a une voix égale dans les discussions. Ce qui favorise un sentiment d’appartenance et de responsabilité envers le projet. Au fur et à mesure que le projet avance, les futurs habitants s’investissent physiquement. Ils choisissent d’après leurs compétences; en participant à la construction ou en aménageant les espaces communs. Cela renforce les liens entre les membres de la communauté et crée un véritable sentiment de coopération et de solidarité.

De plus il existe de nombreux avantages: les résidents ont la satisfaction d’avoir joué un rôle actif dans la création de leur logement. En outre, grâce à une planification minutieuse, ils peuvent maitriser les coûts de chaque poste. Par ailleurs, la durabilité environnementale est souvent prise en compte dès le début. En fin de compte, les habitats participatifs ne sont pas seulement des lieux de vie, mais des témoignages vivants de ce qui peut être réalisé lorsque des individus partagent une vision et collaborent pour la concrétiser.

Comment se déroule le processus dans les habitats participatifs?

Le déroulement d’un projet d’habitat participatif implique une série d’étapes dynamiques et impliquantes, où les futurs habitants jouent un rôle central dans la création de leur propre lieu de vie. Voici comment ce processus peut se dérouler :

Conception de l’idée collective :

L’aventure commence par un groupe de personnes partageant une vision commune. Réunis par l’envie de vivre dans un environnement où la communauté et le partage sont au cœur, ils élaborent collectivement leur projet d’habitat participatif.


Exploration et recherche :

Les membres du groupe se lancent dans des recherches et des échanges pour explorer les différentes approches possibles. Ils visitent d’autres projets similaires, rencontrent des experts et élargissent leurs horizons pour affiner leur vision.

Développement de la vision :

Ensemble, les futurs habitants définissent leur vision en détail. Ils réfléchissent aux aspects architecturaux, aux aménagements extérieurs, aux équipements collectifs et à l’ambiance générale de leur futur lieu de vie.

Collaboration avec des professionnels :

Pour transformer leur vision en réalité, les membres du groupe collaborent avec des architectes, des urbanistes et d’autres professionnels du secteur. Ils partagent leurs idées et aspirations pour créer des plans concrets qui intègrent les besoins individuels et collectifs.

Conception itérative :

Les futurs habitants participent activement à la conception itérative du projet. Ils proposent des ajustements, discutent des compromis et prennent des décisions collectives pour garantir que chaque détail reflète leur vision partagée.

Prise de décision transparente :

Chaque membre a une voix égale lors des discussions et des prises de décisions. Cela favorise un environnement ouvert et inclusif, où chacun se sent investi dans le processus.

Financement et planification :

Le groupe aborde les questions financières et élabore un plan financier réaliste. Ils définissent les modalités de financement, la répartition des coûts et s’assurent que le projet reste financièrement viable.

Construction et aménagement :

Certains membres peuvent choisir de participer physiquement à la construction. Notamment en renforçant ainsi le lien entre les résidents et leur futur chez-eux. Pendant ce temps, d’autres contribuent en concevant les espaces communs. Par exemple, en choisissant des matériaux durables ou en pensant à l’efficacité énergétique.

Emménagement et vie communautaire :

Une fois la construction terminée, les futurs habitants emménagent dans leur nouvel espace de vie. Les liens tissés tout au long du processus de création renforcent la cohésion de la communauté, favorisant ainsi une vie communautaire épanouie.

Évolution continue :

Les habitats participatifs continuent d’évoluer après l’emménagement. Les résidents continuent de collaborer pour gérer les espaces communs, prendre des décisions collectives et s’assurer que la communauté reste fidèle à ses valeurs fondamentales.

Lois et des cadres juridiques qui peuvent s’appliquer aux habitats participatifs

Les habitats participatifs se classent souvent dans la catégorie de l’habitat groupé ou de l’habitat participatif. En outre, ils peuvent être régis par des réglementations relatives à l’urbanisme, au logement, à la copropriété, et d’autres domaines.

En France, plusieurs textes législatifs et réglementaires peuvent avoir une incidence sur les habitats participatifs :

La Loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) :

Cette loi de 2014 a introduit des dispositions relatives à l’habitat participatif et à la possibilité de créer des coopératives d’habitants. Elle reconnaît les projets d’habitats participatifs comme des opérations de construction et de gestion d’immeubles collectifs.


Le Code de la Construction et de l’Habitation :

Certaines dispositions du code s’appliquent aux habitats participatifs. Notamment en ce qui concerne les normes de construction, les règles d’urbanisme et les règles de sécurité.

La Loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) :

Cette loi de 2018 a introduit des mesures visant à faciliter la réalisation de projets d’habitat participatif. Notamment en simplifiant certaines procédures administratives et en favorisant la création de nouvelles formes d’habitat.

La Loi Climat et Résilience :

Cette loi, adoptée en 2021, intègre des dispositions en faveur de l’habitat participatif durable et de la prise en compte des enjeux environnementaux dans les projets de construction.

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En Europe, les réglementations varient d’un pays à l’autre en fonction des législations nationales. Certains pays ont adopté des lois spécifiques pour encourager les habitats participatifs, tandis que d’autres intègrent ces projets dans les réglementations existantes relatives au logement et à l’urbanisme.

Il est important de noter que la législation peut évoluer avec le temps, et il est recommandé aux porteurs de projets d’habitat participatif de se renseigner auprès des autorités locales, des associations spécialisées et de consulter les textes de loi actualisés pour comprendre les réglementations qui s’appliquent à leur situation spécifique.

Le processus d’habitat participatif est donc une aventure passionnante et collaborative, où chaque étape est marquée par l’engagement et la créativité des futurs habitants.