18 juillet 2025
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Investir dans l’immobilier à la frontière suisse : vraie ou fausse bonne idée

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Du fait des nombreux travailleurs transfrontaliers qui se rendent en Suisse tous les jours, investir dans l’immobilier à la frontière Suisse s’avère être une opportunité de rendement locatif considérable. Le tout consiste alors à savoir exactement où se positionner.

Investir dans l’immobilier à la frontière suisse : le cas des expatriés français

Selon les chiffres de l’INSEE de 2012, aujourd’hui sans doute encore moins que la vérité, 360 000 résidents français travaillent à l’étranger et se rendent quotidiennement dans un pays voisin. Ce chiffre est en constante augmentation puisque ces navetteurs sont 55 000 de plus qu’en 2006 et 100 000 de plus qu’en 1999. À ce jour, ce chiffre avoisine ainsi les 500 000 personnes dont une majorité situés près de la Suisse.

Ce phénomène est particulièrement sensible aux frontières de la Suisse où les salaires sont plus élevés qu’en France. La ville de Genève, par exemple, attire de plus en plus de Français et cette attractivité s’est notamment accrue ces dernières années, comme l’a expliqué Sébastien Cartier, président délégué de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) Savoie Mont-Blanc.

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Quatrième place financière d’Europe, la capitale suisse fait face à de réelles difficultés dans le secteur immobilier : explosion des prix d’achat et pénurie dramatique de logements. La ville de Bâle est également très appréciée en raison de ses activités financières, pharmaceutiques et chimiques, reconnues pour leur excellence. Là encore, les loyers ont explosé.

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Savoir se positionner dans les villes les plus attractives avant d’investir dans l’immobilier à la frontière Suisse

Les Français qui travaillent dans ces villes, ainsi que de plus en plus de Suisses, cherchent donc à se loger en France. Investir dans ces régions est donc judicieux. A condition d’être bien renseigné. La première condition à remplir pour bien louer son logement dans ces régions frontalières est de choisir une commune à partir de laquelle il sera facile de rejoindre les grandes villes suisses. Idéalement, ces déplacements pourraient se faire en train afin d’éviter un trafic routier saturé par les travailleurs traversant la frontière.

Sinon, choisissez des villes desservies par l’autoroute. L’une des régions les plus chères, mais aussi la plus rentable, est la Haute-Savoie, toute proche de Genève. Par exemple, le magazine Investissement a sélectionné les villes d’Annemasse et de Saint-Genis-Pouilly pour leur qualité d’accessibilité, leurs prix encore abordables et leur taux de vacance très bas. Plus éloignée de la frontière mais tout aussi prisée, Annecy peut aussi être un bon choix et son taux de vacance locative n’est que de 1,6 %.

Ce qu’il faut savoir avant d’investir dans l’immobilier à la frontière Suisse

Les biens immobiliers les plus recherchés – que ce soit par les familles ou les célibataires à hauts salaires – sont de taille moyenne. Les locataires sont exigeants et ne se tourneront que vers des biens de qualité et de préférence dans l’ancien.

Évitez donc d’acheter dans le neuf, vous risquez de surpayer le bien et de n’en tirer qu’un rendement locatif insatisfaisant.

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