Tout ce qu’il faut savoir avant de signer un bail commercial

Signer un contrat, surtout aussi important que celui concernant un bail commercial, n’est pas seulement l’affaire d’une entente mutuelle et d’une signature. Un contrat de bail commercial engage en effet l’application de deux catégories juridiques : le droit des obligations ainsi que le droit commercial.
Un bail, en cas de cession d’un propriétaire vers un locataire, est donc concerné par toute une série de normes qu’il vous faudra appréhender et comprendre afin que la signature puisse s’accomplir selon vos termes.

Qu’est-ce qu’un bail commercial exactement ?

On entend par bail commercial un contrat de location relatif à une exploitation commerciale. Le propriétaire d’un fonds de commerce cède alors un local à son locataire. Ce local ne peut être transmis qu’à un exploitant de l’activité économique incombant au local et à ses infrastructures.

Un locataire peut s’entendre avec son propriétaire et négocier le montant initial de la location du bail commercial. En revanche, la nature de l’activité relative à la location du bail, elle, ne peut être négociée. Le locataire sera en effet tenu de remplir ses obligations en plus de s’acquitter de son loyer.

Dans l’éventualité où le locataire ne remplirait pas cette obligation statutaire relative au contrat de bail commercial, son propriétaire pourrait alors résilier ledit contrat sans avoir à verser de compensation en retour. En matière de commerce, un bail ne peut être signé que dans le cadre d’une activité donnée et définie. Le locataire n’est alors pas libre d’aménager son fonds de commerce comme il l’entend.

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Les termes de votre bail

Il n’existe aucune réglementation spécifique qui soit relative au montant initial d’un bail commercial. Celui-ci peut alors être négocié entre les différentes parties du contrat au préalable jusqu’à signature du bail. Dès lors, le bail sera loué pour une durée de neuf ans d’ici au renouvellement du bail commercial qui, lui, sera à durée indéterminée.

Au terme de ces neuf ans, le propriétaire ne pourra pas fixer un nouveau montant à son bail comme il l’entend. La loi encadre très sévèrement cette pratique, cela, afin de prémunir le locataire de hausses excessives et indues de son loyer.

Le bailleur, toutefois, est libre de rompre le contrat et de prononcer l’éviction de son locataire à tout moment. Cependant, cette clause du contrat exigera du bailleur qu’il verse une indemnité d’éviction conséquente à l’endroit de son locataire pour que celui-ci ne soit pas lésé par une rupture soudaine de son bail.

Les erreurs à ne pas commettre avant de signer un bail commercial

Il est préférable de lire chacune des clauses pouvant créer des difficultés entre bailleur et locataire. Un bail commercial pouvant durer 9 ans, il vaut mieux en effet réfléchir avant de s’engager pour un contrat de si long terme.

En tant que locataire, il est extrêmement difficile de résilier son bail. Cela impliquerait généralement de devoir fournir l’intégralité des loyers à venir. Il existe cependant des aménagements permis par la loi, mais ceux-ci sont très difficiles à mettre en place.

Comme pour la signature de tout contrat, le bail commercial nécessite des connaissances en droit. N’hésitez pas, pour vous engager dans les meilleurs termes, à solliciter les conseils de services juridiques habilités à vous seconder.

Faut-il encore investir en Espagne ?

Le secteur de l’immobilier en Espagne a longtemps été considéré comme un eldorado pour les investisseurs. En effet, les prix de l’immobilier, bien plus abordables qu’en France lors de ces dernières années, permettaient de rentabiliser facilement un investissement, sans parler des charges relativement légères imposées par les lois du pays. Toutefois, le monde change, et la question se pose de savoir si aujourd’hui, l’Espagne est toujours un bon secteur d’investissement immobilier. Investir en Espagne en 2021, bonne ou mauvaise idée?

Investir en Espagne : quel taux de rentabilité ?

Lorsqu’il est question de savoir si tel ou tel investissement peut s’avérer intéressant, le taux de rentabilité moyen est le paramètre principal. En Espagne, ce taux varie selon les endroits et le type de location sur lequel vous choisissez de miser, mais en moyenne, ce dernier se situe aux alentours de 4 et 6%.

Investissement locatif dans les grandes villes

A moins que vous ne souhaitiez investir dans la location saisonnière, il est impératif de choisir les grandes villes du pays pour votre projet, sans quoi la rentabilité sera très faible. Barcelone et Madrid sont des exemples de villes où il serait idéal d’investir, mais encore faut-il en avoir les moyens. Pour un 2 pièces dans la première, le loyer se situera entre 800 et 1100 euros, et pour la capitale, comptez légèrement moins, à savoir 700 à 1000 euros mensuels. Pour les budgets plus limités, vous pouvez vous tourner vers d’autres villes comme Malaga ou encore Valence, où les prix d’acquisition des bien immobiliers sont bien plus abordables, mais toujours aussi rentables.

Le taux de rentabilité pour un investissement locatif dans les grandes villes d’Espagne est estimé entre 4 et 5% annuellement.

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La location saisonnière

Si vous souhaitez destiner votre bien à la location pour les vacanciers, il faudra vous tourner vers d’autres destinations, à l’image de la Costa Brava, ou encore la ville d’Alicante à titre d’exemple. Ce type de location, pour un bien correctement choisi, sera susceptible de vous apporter entre 350 et 800 euros par semaine, pendant la saison estivale. Le rendement est estimé à 10% nets, beaucoup plus élevé que celui des grandes villes donc, pour la raison que la location saisonnière trouve toujours des occupants.

En basse saison, votre bien est vide, mais c’est aussi une occasion pour vous d’aller en profiter quelque peu.

La fiscalité en Espagne

Investir en Espagne, c’est aussi avoir droit à une fiscalité plus avantageuse qu’en France. C’est à Madrid que la fiscalité est la plus avantageuse, tandis qu’à Barcelone, la donne est différente. En effet, la ville catalane dispose de l’un des taux d’imposition les plus élevés du pays.

Lorsque vous percevez des revenus locatifs, vous êtes soumis à l’IBI, un prélèvement qui dépasse rarement les 2000 euros par an. Pour les biens de valeur inférieure à 300 000 euros, cet impôt ne dépasse jamais 1000 euros annuels.

Pour les non-résidents, l’impôt sur la plus-value immobilière est fixé à un taux de 19%. Enfin, il n’y a pas de taxe d’habitation en Espagne

Investir en Espagne, malgré les hausses de prix de l’immobilier au cours des dernières années, reste cependant intéressant, et plus rentable qu’en France.

 

Se loger en Europe : les pays les moins chers

A notre époque, bon nombre de personnes veulent se loger en Europe et cherche les pays les moins chers.

Le coût d’un bien immobilier représente le premier critère de choix d’une destination pour les futurs expatriés. En effet, il s’agit de la principale dépense, que ce soit pour l’achat ou la location. Ceux d’entre vous qui disposent d’un budget relativement limité ne sauraient se permettre de choisir n’importe quel pays pour y acquérir une propriété. C’est pourquoi nous vous présentons ici les pays les moins chers d’Europe dans le secteur de l’immobilier.

La Moldavie, pays le moins cher du continent européen.


Chisinau, capitale de la Moldavie, est la ville la moins chère d’Europe concernant le prix immobilier. En moyenne, on peut y acquérir un bien pour la bagatelle de 966 euros le mètre carré, et moins de 700 euros dans la périphérie. En comparaison de Paris, on est loin des 13700 euros le mètre carré ! C’est l’occasion de sauter sur ces opportunités.

Les amoureux de la nature apprécieront de surcroît les interminables espaces verts autour de la ville. L’une des plus riches en arbres et en verdure dans toute l’Europe. Surnommée la ville blanche en raison de la couleur unique des bâtiments qui la composent, Chisinau reste un lieu agréable et calme, où la population est conviviale.

La Macédoine

les pays les moins chers en Europe
Skopje Photo by Tamas Marton from Pexels

Autre pays de l’Europe de l’Est, la Macédoine constitue une destination attractive, notamment par le biais de sa capitale, Skopje. Les prix du logement y sont très accessibles, si bien que près de 90% de la population locale est propriétaire de ses habitations. Toutefois il y a très peu de programmes immobiliers réservés aux projets d’achats pour les particuliers.

Avec un prix moyen de 1250 euros/m2, vous pouvez acquérir une belle propriété pour  65 000 euros environ ! Vous n’obtiendrez pas un studio à Paris pour cette somme. De votre fauteuil, vous pourriez consulter des annonces et choisir un appartement ou une maison. Vous serez étonné, environ 340 000 euros pour une villa de 450 m2 (Imoti).

Les spécialistes de l’immobilier détiennent via des promoteurs, des programmes neufs ou anciens. Certains agents immobilier se spécialisent même dans rechercher d’acquéreurs étrangers pour des investissements juteux.

La Macédoine est un pays où il fait bon vivre, et pour pas cher, avec ses terrasses de cafés et restaurants ouverts 7j/7. La sécurité est également au rendez-vous, avec des statistiques quasi nulles au sujet des agressions.

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La Bosnie-Herzégovine.

Sarajevo est une ville des plus connues d’Europe. Récemment sortie d’une triste guerre dans les années 90, la capitale bosniaque n’en a pas moins conservé son charme et sa beauté, qui continuent à ce jour d’attirer des touristes des quatre coins du globe.

Il faut dire que le prix de l’immobilier augmente au fil des jours, des grues fleurissent dans chaque coin de la ville. La croissance des prix de l’immobilier à Sarajevo, mais aussi dans toute la Bosnie-Herzégovine, se poursuit, même si les commerçants et les investisseurs estiment qu’ils sont trop élevés. Mais le shopping ne s’arrête pas.

Comme cité dans la presse : L’architecte Amir Zec Vuk pour N1 a décrit l’état actuel du marché immobilier à Sarajevo comme déroutant. Il a annoncé que les prix des appartements augmenteront certainement et que l’espace sera de plus en plus valorisé à l’avenir.

Comptez 78 000 euros pour l’achat d’un appartement de 60 mètres carrés. Peut-être aurez-vous la chance d’avoir une cuisine équipée, l’ascenseur avec une pièce de vie.

Vous apprécierez la vie dans cette agglomération mêlée de verdures, traversées par des lacs et composée de charmantes petites maisons.

La Lettonie

Même s’il existe des pays moins chers, la qualité de la vie en Lettonie est excellente comparée aux prix des logement appliqués. Le vieux Riga, ses constructions médiévales aux couleurs variées, ses étroites ruelles où se disséminent terrasses de cafés, tables de restaurants et animations en tous genres.

L’autre face de la ville, plus moderne, accueille parfaitement les nouvelles générations de globe trotter. Autant de bonnes raisons de s’y installer, sans oublier le prix abordable de l’immobilier.

Par ailleurs, la station balnéaire de Jūrmala sur les rives de la mer Baltique renferme d’infinis trésors immobiliers. Pour ceux qui veulent prendre une retraite à moindre coût et dans un endroit idyllique.

Avec 110 000 euros, vous pourriez acquérir un joli appartement en plein centre-ville.

Immobilier : les prix flambent en banlieue et baissent à Paris

La donne vient de changer radicalement alors que les prix de l’immobilier à Paris, continuant sur une tendance haussière comme cela se poursuit depuis des décennies, commencent à enregistrer une baisse dont on se surprend à reconnaître le caractère effectif. La banlieue parisienne, elle, en parallèle, voit le montant des prix de l’immobilier grimper considérablement.
Ces tendances appellent à une analyse des cours immobiliers en Île-de-France et plus particulièrement pour ce qui concerne le cas de Paris et de sa banlieue.

Le constat des prix de l’immobilier à Paris

Les plus grands cabinets notariaux sont catégoriques, on enregistre une baisse des prix de l’immobilier dans la capitale. La ville lumière est pourtant réputée pour le coût prohibitif de son parc immobilier et ce, nonobstant les arrondissements concernés. En effet, les prix n’ont presque jamais cessé d’augmenter et, même si l’inflation des prix de l’immobilier se voulait assez lente jusqu’à présent, la chute – bien que modeste jusqu’à présent – de ses cours, a de quoi étonner les observateurs.

La banlieue parisienne, elle, moins attractive que la capitale, connaît elle aussi un bouleversement drastique de ses cours alors que, soudain, depuis la fin de l’année 2020, le nombre de ventes immobilières y a considérablement augmenté. On devine alors que, compte tenu de la proximité géographique de ces deux cas particuliers, il y a une corrélation à en déduire.

Le principe des vases communiquant entre la banlieue parisienne et la capitale

Il va de soi que l’augmentation des prix immobilier en banlieue et la baisse des prix – peu commune – dans la capitale ne sont pas deux événements distincts l’un de l’autre. Il y a une incidence entre ces deux tendances et elle tient à un diagnostic simple.

Les acheteurs récents venus s’installer en banlieue parisienne, alors, l’ont fait pour échapper à l’emprise de Paris tout en restant à proximité de leur lieu de travail. On ne peut pas parler d’un exode urbain à proprement parler compte tenu du fait que les nouveaux acheteurs se sont installés à côté de leur ancien lieu de vie.

Cependant, qu’un tel phénomène puisse être observable par tous les notaires de la capitale sans que concertation il y ait eu entre les différents acheteurs, implique qu’une cause sociale est à l’origine de ce changement de paradigme immobilier.

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Les causes de cette évolution des prix de l’immobilier en banlieue et à Paris

Que tous ces changements des prix de l’immobilier aient eu lieu à Paris et dans sa banlieue en si peu de temps et, à une période politique particulière, invite les observateurs à se pencher sur l’année 2020. Celle-ci a en effet été marquée par les divers confinements.

Or, vivre confiné à la capitale dans un très petit appartement a dû inciter certains à déménager vers la banlieue parisienne afin de bénéficier de davantage d’espace en cas de nouveau confinement éventuel. Les mesures sanitaires, en effet, sont en grande partie responsables de l’évolution des prix de l’immobilier.

On ignore toutefois à ce jour si cette tendance observée sera amenée à se poursuivre ou s’il s’agit d’un simple phénomène transitoire.

Pourquoi diversifier son patrimoine immobilier en Europe ?

L’investissement immobilier est l’un des premiers instruments de fructification de l’argent chez le particulier français. Cela revient sans doute à une culture enracinée dans l’imaginaire populaire français depuis de nombreuses années. « L’immobilier est un investissement sûr », vous diront la plupart des investisseurs. Bien, il ne s’agit pas de l’investissement le plus rentable, peut-être pas non plus du plus sûr, compte tenu de ce qui s’est passé lors de la crise de 2007, toutefois, il demeure le préféré des français. Par ailleurs, de nombreux experts s’accordent à dire qu’il est nécessaire de diversifier son patrimoine immobilier en Europe.

Investissement immobilier en Europe, une opportunité

Selon les experts, l’Europe constitue vraisemblablement une opportunité pour diversifier votre portefeuille immobilier. Le secteur de l’immobilier ne cesse de connaître une importante croissance ces dernières années. L’externationalisation des propriétaires permet aux citoyens de l’Union européenne d’investir où ils veulent. Un français peut, par exemple, acheter une maison en Grèce et celle-ci sera financée par une banque française. Le marché de l’investissement institutionnel dans le secteur de l’immobilier sur le territoire européen est estimé à plusieurs millions d’euro.

De nombreux investisseurs ont saisi l’opportunité d’investissement dans l’immobilier en Espagne et en Grèce lors de la crise. La chute des prix de l’immobilier a encouragé l’investissement étranger. De plus, ces pays n’ont pas manqué de faciliter les opérations d’achat aux européens, leur offrant notamment la possibilité d’acquérir une résidence permanente en plus de la politique d’incitation fiscale adoptée, notamment en Grèce.

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L’importance de la diversification du patrimoine immobilier en Europe

L’importance de la diversification du patrimoine immobilier en Europe pour un investisseur se reflète à travers une stratégie de minimisation des risques de perte tout en augmentant les éventuels bénéfices.

En effet, lorsqu’un investisseur diversifie ses investissements, d’une façon générale, il réduit les risques de perte. Ces risques sont relatifs notamment aux variations et aux fluctuations des marchés. Le marché de l’immobilier est assez stable, toutefois, ce dernier peut être exposé à de nombreux risques, comme le risque politique, le risque de crise économique etc. Tous ces risques peuvent avoir un impact direct sur le marché immobilier. C’est pour cela que l’investisseur devra être paré à toutes les éventualités. Si par exemple vous disposez de cinq maisons dans cinq pays européens différents, dans le cas où l’un des pays traverse une crise, vous ne risquez pas de perdre toutes vos sources de revenu.

Cette méthode a été appliquée par un grand nombre d’investisseurs qui ont pris conscience de l’importance de diversifier leurs revenus immobiliers. Actuellement, de nombreux mécanismes permettant aux citoyens de l’Europe d’effectuer des investissements dans différents pays. Ils pourront constituer des portefeuilles immobiliers sécurisés et surtout rentables.

L’un des principaux pays dans lesquels les français investissent en ce moment, c’est bien la Grèce. De nombreuses opportunités se présentent du fait que le gouvernement a opté pour une politique d’incitation fiscale mais aussi pour une facilitation des procédures d’achat, de location et vente des biens immobiliers.