Vous souhaitez mettre votre logement en location ? Et vous hésitez entre une location meublée et une location vide ? Sachez que l’imposition et les règles relatives au bail sont différentes entre ces deux solutions. Pour vous aider dans votre choix, voici un tour d’horizon des avantages et les inconvénients de la location meublée.

Quels sont les équipements obligatoires pour une location meublée ?

Dans le cadre d’une location meublée, la loi impose un certain nombre de meubles et d’équipements afin que le locataire puisse vivre de manière décente.

Voici la liste officielle des meubles et équipements que doit comporter un logement meublé :

• Des plaques de cuisson
• Un micro-ondes ou un four
• Une literie avec couverture ou couette
• Une table et des sièges
• Des ustensiles de cuisine
• Un nombre suffisant de vaisselles pour permettre aux occupants de prendre des repas
• Un réfrigérateur et congélateur
• Des luminaires
• Des étagères de rangement
• Du matériel d’entretien ménager
• Des volets dans les chambres

Note : Cette liste concerne uniquement les contrats signés à compter du 1er septembre 2015.

Les avantages de la location meublée

Une fiscalité plus intéressante

La fiscalité est l’une des raisons qui poussent les propriétaires à opter pour une location meublée. Notez que deux types de statuts juridiques sont possibles :

• Le statut de LMNP (Loueur meublé non professionnel) si les recettes locatives inférieures à 23 000 euros et 50 % des revenus du foyer fiscal. Vous récupérez de la TVA sur vos achats immobiliers. Vous bénéficiez également d’un amortissement et d’un abattement sur les recettes
• Le statut de LMP (Loueur meublé professionnel) si les recettes locatives annuelles dépassent 23 000 euros

Si vos revenus locatifs annuels n’excèdent pas 72 600 euros, vous pouvez opter pour le régime micro-BIC pour profiter d’un abattement de 50 % sur le montant des revenus locatifs.

Si vos revenus locatifs dépassent 72 600 euros par an, vous pouvez choisir le régime réel simplifié. Les charges déductibles seront alors déduites des revenus locatifs.

Un loyer plus élevé et un avantage concurrentiel non négligeable.

Grâce aux prestations supplémentaires, les bailleurs ont la possibilité de proposer un loyer plus élevé. À condition bien sûr de savoir mettre en valeur les éléments fournis dans le logement. En outre, ce modèle s’avère un moyen efficace pour se démarquer de ses concurrents.

Un bail de location plus souple

Les propriétaires d’un bien en location meublée bénéficient d’un bail plus souple notamment depuis la mise en vigueur des nouvelles règles de la loi ALUR. Le risque d’impayé est notamment faible puisque la durée du bail reste relativement courte (9 mois minimum pour les étudiants).

Les inconvénients de la location meublée

Un turn-over plus important

Avec type de location, il faut s’attendre à un changement récurrent de locataires. En effet, lorsqu’un locataire souhaite quitter la maison, il bénéficie d’un préavis de départ de 1 mois, contre 3 mois au minimum pour une location vide.

Un entretien régulier

Qui dit location meublée, dit souvent entretien régulier des équipements. Cela résulte notamment du turn-over rapide qui favorise l’usure prématurée des meubles. Il est même possible qu’un renouvellement immobilier s’impose.

Un investissement de départ plus élevé

Autre inconvénient de la location meublée : vous devez prévoir un budget important pour vous procurer les meubles. Toutefois, vous pouvez espérer un retour sur investissement intéressant sur le long terme.

Réduire la consommation énergétique nationale de 10% d’ici 2024 par rapport à 2019. C’est l’objectif annoncé par la Première ministre Élisabeth Borne pour faire face à la crise énergétique et au changement climatique. Pour y parvenir, le gouvernement compte sur l’effort de chacun. Les entreprises et les particuliers sont notamment invités à faire des « petits gestes du quotidien » pour faire des économies d’énergie. 

Alors, quelles mesures de restrictions énergétiques adopter pour réduire sa consommation d’énergie ? Tour d’horizon sur les bonnes pratiques.

Restrictions énergétiques en vue de l’hiver : pourquoi le gouvernement a-t-il mis en place un plan de sobriété ?

L’effet conjugué de la chute de livraisons de gaz russe et du changement climatique risque d’engendrer des pénuries de gaz et d’électricité cet hiver. Le pire des scénarios serait un black-out. 

Pour éviter des coupures d’électricité et de gaz, le gouvernement mise sur un appel à la sobriété énergétique. Cela implique que tout le monde devrait faire des économies d’énergie en modifiant son comportement. Ce plan de sobriété concerne notamment les grands groupes, les administrations publiques et les foyers.  

Notez qu’en cas d’arrêt total de l’approvisionnement en gaz russe, le gouvernement pourrait envisager des restrictions énergétiques imposées. Il est donc dans l’intérêt de chaque foyer et de chaque entreprise de faire l’effort nécessaire pour réduire leur consommation d’énergie. Reste à savoir comment consommer moins.  

7 gestes simples pour faire baisser votre consommation énergétique

Éteignez les veilles 

Vous avez tort si vous pensez que vos appareils ne consomment plus d’énergie une fois mis en veille. Détrompez-vous ! Sachez que même en veille, certains de vos appareils électriques continuent d’être énergivores. C’est notamment le cas lorsque le transformateur est placé avant l’interrupteur principal. 

En prévision des restrictions énergétiques cet hiver, prenez l’habitude d’éteindre les veilles lorsque vous n’utilisez pas votre appareil. Selon l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie), éteindre les veilles permet d’économiser jusqu’à 10% d’énergies sur la facture. 

Éteignez votre box internet

Le saviez-vous ? Tout comme la consommation d’un frigo, celle d’une box internet allumée en permanence peut atteindre jusqu’à 200 kWh par an. Si cet appareil reste en marche 22 h par jour, sa consommation annuelle pourrait atteindre 97 kWh. Il s’agit d’une étude menée par l’ADEME.

Notez cependant que toutes les box internet n’ont pas le même niveau de consommation d’énergie. En effet, la plupart des modèles de nouvelle génération répondent à des normes d’éco-conception. Ainsi, ces derniers consomment moins d’énergie que les modèles plus anciens. 

Bref, si vous voulez faire baisser votre facture d’électricité, il est plus judicieux d’opter pour une box internet moins énergivore. Par ailleurs, pensez à éteindre votre appareil lorsque vous ne vous en servez pas. 

Utilisez des lampes LED pour consommer moins d’énergie

Utiliser des lampes LED fait également partie des gestes recommandés dans le cadre des restrictions énergétiques en vue de cet hiver en France. En effet, ces ampoules sont moins énergivores que d’autres types de lampes tels que celles à incandescence, les fluocompactes ou encore les halogènes.  

Pour économiser de l’argent sur votre facture, pensez donc à remplacer quelques ampoules classiques de votre foyer par une lampe LED. À titre d’exemple, une lampe à incandescence de 60 W qui reste allumée en moyenne 6 heures par jour peut vous coûter jusqu’à 200 euros par an contre seulement 30 euros pour une ampoule LED.  

N’oubliez pas de couvrir votre casserole

En prévision des restrictions énergétiques en hiver, vous pouvez également adopter de simples gestes écoresponsables en cuisine. Prenez l’habitude de couvrir votre casserole durant la cuisson. En effet, selon les estimations, une cuisson à la casserole sans couvercle consommerait 500 Watts, contre seulement 150 Watts si elle est couverte. Cela représente notamment une réduction de 30% de la consommation d’énergie.  

Dégivrez votre congélateur 

Autre astuce pour faire baisser le coût de la facture d’électricité : dégivrer le congélateur. Notez que le congélateur figure parmi les appareils qui consomment le plus dans un foyer. L’ADEME estime que sa consommation annuelle peut aller jusqu’à 308 kWh s’il reste allumé 24 h sur 24. 

Pour optimiser la performance énergétique de votre congélateur, il est recommandé de nettoyer régulièrement la grille arrière. Par ailleurs, ne manquez pas de dégivrer votre appareil lorsque l’épaisseur de la couche de givre atteint 2 à 3 mm.

D’après l’ADEME, réaliser cette opération 3 à 4 fois par an permet de faire baisser sa facture d’électricité. Sans compter le fait que le dégivrage prolonge la durée de vie de votre congélateur. De quoi faire des économies d’argent sur le long terme.  

Débranchez les chargeurs de votre téléphone

Pour répondre aux restrictions énergétiques demandées par le gouvernement en vue de l’hiver, pensez à débrancher le chargeur de votre téléphone une fois la charge pleine. Votre chargeur continue en effet de consommer de l’énergie. 

Ainsi, évitez de charger votre téléphone durant toute la nuit, sauf si votre chargeur bénéficie d’un système qui réduit considérablement la consommation énergétique lorsque la charge du téléphone est complète.  

Autre geste éco-friendly à adopter : ne laissez pas votre téléphone se décharger à fond. En effet, si votre batterie est à plat, son temps de recharge sera plus long. C’est pourquoi il est recommandé de recharger son téléphone lorsque le niveau de batterie se situe entre 10 et 20%. À noter que les mêmes conseils s’appliquent également sur les chargeurs des ordinateurs. 

Vérifiez l’état de votre système de chauffage

Dans le cadre des mesures de restrictions énergétiques, il est conseillé d’entretenir son système de chauffage. Par exemple, la performance énergétique d’un chauffe-eau peut diminuer avec le temps. Ainsi, pensez à faire appel à un professionnel en la matière pour faire vérifier les pièces de votre appareil. Par ailleurs, n’hésitez pas à remplacer les vieux appareils par des modèles dotés d’une meilleure performance énergétique. 

Aussi, il est recommandé de faire baisser la température à l’intérieur de vos pièces. D’après le calcul de l’ADEME, baisser la température moyenne d’un logement à hauteur de 1 degré permet une réduction de 7% sur la facture.  

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Dans l’éventualité où vous auriez été victime de discrimination au logement, vous souhaiterez légitimement que justice soit faite sur votre cas. Or, si la loi pénalise effectivement ceux qui discriminent pour l’accès au logement, la charge de la preuve incombe à celui ou celle qui aurait été victime de cette discrimination.

Cela passe alors par un travail méthodique pour recueillir des preuves incontestables certifiant que l’accès au logement vous a été refusé du fait de certaines particularités qui vous incombent.

La discrimination au logement, qu’est-ce que c’est ?

En tant que locataire potentiel, un propriétaire, bien que vous ayez les ressources pour louer son bien immobilier, peut vous refuser la location du fait de vos origines ou bien d’autres caractéristiques. Cette démarche est foncièrement illégale, un propriétaire ne peut interdire l’accès à son bien immobilier en location dès lors où le locataire a attesté de preuves de revenus suffisants.

La loi prévoit une lourde infraction pour le contrevenant ainsi que l’ouverture à des dédommagements accessibles pour la victime de discrimination. Cela, à condition que cette dernière puisse prouver avoir été victime de discrimination au logement.

Recueillir des preuves, alors, passe par différents moyens.

Les communications prouvant la discrimination au logement

Vous devez conserver toutes les communications avec la personne qui, selon vous, a fait preuve de discrimination à votre encontre. Conservez les e-mails, les lettres, les messages vocaux et les mémos. Votre avocat voudra voir cette information pour la transmettre au procureur.

Notez également vos souvenirs de toutes les conversations en face à face. Vos souvenirs seront souvent la seule preuve de ce qui vous a été dit. Dès que possible après l’incident, asseyez-vous et écrivez ce qui a été dit.

Des témoins pour prouver la discrimination au logement

Vous aurez besoin de témoins dans une affaire de discrimination au logement. Si quelqu’un a observé un comportement discriminatoire, vous devez alors noter le nom et les coordonnées personnelles de cette personne.

Assurez-vous d’obtenir leurs coordonnées personnelles (et non professionnelles), car les gens quittent tout le temps leur emploi et peuvent être difficiles à joindre lorsque vous avez besoin qu’ils témoignent en votre nom.

Recherchez d’autres victimes de discrimination au logement

Pour prouver la discrimination au logement, vous auriez idéalement un « résultat irréfutable » où quelqu’un admettrait catégoriquement avoir fait preuve de discrimination à votre encontre en raison de votre caractéristique. Cependant, ce scénario est peu probable. Au lieu de cela, vous avez besoin de preuves circonstancielles qui montrent cumulativement la motivation de la personne.

Il existe des preuves solides de discrimination lorsque des personnes qui vous ressemblent sont traitées différemment. Par exemple, si un agent immobilier refuse de vous montrer une maison dans un quartier agréable mais montre la maison à plusieurs couples blancs différents, alors vous avez de bonnes preuves circonstancielles qu’on ne vous a pas montré la maison du fait de votre origine.

À vous d’entrer en contact avec les personnes ayant eu affaire à votre propriétaire afin de recueillir toutes les preuves dont vous pourriez avoir besoin.

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